L'écrivain

 

Son premier livre, écrit juste avant la guerre, un roman d'anticipation, d'abord en breton sous le nom d' "Enez ar rod", puis en français, sous le nom de "L'île sous cloche". C'est sa première grande œuvre littéraire. Jean Rostand, lui-même, prendra la peine de lui écrire pour l'en féliciter!

Il consacrera également une partie des dernières années de sa vie à réécrire les romans de la Table Ronde. Il en fera un roman facile à lire, dont les épisodes s'enchaînent avec logique, contrairement aux multiples auteurs qui se seront lancés dans la même aventure!

Ce seront 5 tomes : "Le roman du roi Arthur", "Lancelot, Perceval", "La quête du Graâl", "La fin des temps aventureux". Lorsque ce travail en français fut terminé, il se fixa comme prochain objectif de les traduire en breton, malheureusement la maladie le toucha au milieu du gué, il eut beaucoup de peine à terminer son premier tome. Ce fut cependant l'une de ses dernières joies de voir son livre édité en breton avant sa mort.

C'était aussi un passionné du "nombre d'or", ce chiffre magique qu'il savait décomposer à merveille. Toutes ses réalisations, petites et grandes, ont été faites dans le respect de cette théorie. Un peu avant la guerre il a écrit en breton, un livre qui s'appelle "Enez al linénou", ce qui veut dire "l'âme des lignes". Malheureusement, il ne l'a pas traduit en français...

Également poète, il publia un recueil de poésies en breton qui ont fait les délices de sa génération : "Kanou en Noz". (Que l'on peut traduire par "Chants dans la nuit")

Critique d'art, il signe de nombreux articles sous le pseudonyme de "Premorvan", notamment dans la revue "L'amateur d'art" ou dans "Ouest France".

Gaëtan de Langlais     

 

Retour à "L'écrivain en langue française et bretonne"