Truscat
C'est au début du XVIème siècle que la famille de Francheville acquit le manoir de Truscat, reconstruit une première fois lors de l'achat, puis fortifié avec des douves par René de Francheville. Le manoir devait être reconstruit une nouvelle fois 200 ans plus tard.
Jules de Francheville, au XIX siècle, lui donne son aspect actuel en ajoutant les lucarnes et les pavillons d'angles, travaux dirigés par l'architecte de Vannes Charier. Également il transforme le cadre en abattant les anciens murs de clôture, de façon à former un jardin à l'anglaise.

Depuis plus de 500 ans le château est demeuré propriété de la famille de Francheville ou de ses descendants directs.
Aquarelle de Truscat, réalisée par Géraldine Guillon-Verne
Aux activités agricoles habituelle s'ajoutait la vigne, qui a disparu à la suite de l'apparition du phylloxéra au début du XXème siècle.
De tout temps l'existence de Truscat a été liée aux marais salants, activité qui avait disparu, mais les digues permettaient d'imaginer le cadre qui entourait la propriété.

Les salines existaient déjà avant l'achat par la famille de Francheville, de 100 oeillets à l'origine, elles couvraient 220 oeillets en 1672. Avec l'accord des propriétaires Olivier Chenelle a pu restaurer les anciennes salines et ajouter à son activité d'apiculteur celle de paludier. Le sel naturellement récolté est gris par sa richesse en oligo-éléments (magnésium, fer, iode...) il n'a subit aucun traitement ni rajout.