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Mentions de Jean PELTIER-DUDOYER dans
les correspondances de Beaumarchais |
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d'après Brian N. MORTON et Donald C. SPINELLI, éditions A.-G. Nizet - PARIS - 1972.
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TOME. III, 1777
Lettre de B. à M. de Sartines (Secrétaire à la Marine), vers le 5 ou 6 avril 1777 Demande d'une exception secrète en faveur du vaisseu la Thérèse, pour le quel on demande 10 matelots des classes, afin que M. Pelletier Dudoyer s'entende avec le commissaire de marine (de Nantes). Afin qu'il s'arrange avec M. de Sartines, qu'il écrive au commissaire de la Marine de Nantes de permettre sourdement à Mrs Pelletier du Doyer de prendre et d'embarquer sur la Thérèze dix matelots classés. TOME. III, 1777 Beaumarchais se plaint de l'indiscrétion de la Poste et de sa sotte curiosité qui, en ouvrant et copiant le courrier, a fait prendre 4 jours de retard à la Théreze ! il cite son correspondant à Nantes (Peltier) qui se plaint de ces retards dont il ignore la raison ... TOME. IV, 1778 Adressée de Boston le 11 janvier 1778. Au sujet du Zéphyr. Brian N. Morton indique en note: Le Zéphyr venait d'être construit apparemment pour le compte de Pelletier du Doyer à Nantes. Elle était armée de 18 canons et portait un équipage de 69 hommes. Il se plaint de l'infidèle députation de Passy qui lui a disputé chaque cargaison de retour, et qui lui aurait arraché celle de la Thérèse, si M. Pelletier, ne l'avait pas vendu d'autorité. Une note de bas de page de Brian N. Morton indique: "Pelletier du Doyer était un riche armateur de Nantes qui représentait Beaumarchais dans cette ville. Il était souvent en correspondance directe avec Francy en Amérique". Je viens de recevoir Monsieur une lettre de Mr Pelletier, de Nantes du 29 (avril) arrivant de Mindin qui m'apprend que la Thérèze a mis à la voile le 27 avec le meilleur vent du monde. |
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d'après Roger LAFON, éditions Géographiques, Maritimes et Coloniales - PARIS - 1928. Extraits de lettres, ce qui prouve qu'il existe des lettres après 1778.
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Francy passe à Nantes, où il trouve une lettre du 10 février 1777 de Beaumarchais, chez Pelletier-Dudoyer, qui le met au courant du départ de du Coudray. page 98 Pendant son séjour à Nantes, Francy a accordé au neveu de M. Pelletier le commandement d'un navire que Beaumarchais vient d'acheter. Beaumarchais discute ce choix et écrit à Francy: "Ce neveu est un jeune homme assez étourdi, et c'est nous qui allons user sa jeunesse à nos risques ... m'en répondez-vous ?" page 160. Lors de l'affaire Adelon, capitaine dont Beaumarchais se sépara, il eut de nombreux échanges de lettres, où Beaumarchais convoque les protagonistes de l'affaire dont Peltier, et il se plaint de ne pas avoir été informé par Pelletier-Dudoyer du chargement de 27 ballots de toiles (chargement au détriment de Beaumarchais, conflit fréquent entre tous les intervenants sur un navire). page 163. Toujours en 1782, Beaumarchais s'enquiert auprès de Pelletier du sort de Baudin, un de ses capitaines. page 167. Dans une lettre à Francy, en janvier 1782, Beaumarchais écrit: "M. Pelletier m'écrit qu'il n'est point du tout certain de la livraison promise par M. Bourenant et qu'il a trouvé un autre constructeur, celui de l'Apollon, moins occupé ou plus exact ; mais est-il aussi bon ?" page 170 Au sujet de la réutilisation de pièces d'une vieille coque de bateau dépecé, Beaumarchais écrit à Francy le 16 février 1782: "et pourvu aussi que Pelletier n'entende pas l'acheter pour la faire resservir au vaisseau ; cela serait contradictoire avec les procès-verbaux de condamnation. Entre Pelletier et Elie Thomas vous serez assez instruit du meilleur parti à prendre, pour ne pas craindre de vous tromper." (Beaumarchais s'était servi précédemment d'Elie Thomes pour élucider les dépenses réelles pendant le voyage d'Adelon, car Elie Thomes "avait ses vengeances à exercer" contre Adelon.) page 171. A l'occasion de la cloture des comptes du Fier-Rodrigue, Pelletier, Carrier & Cie de Nantes produisent leurs comptes à Beaumarchais. page 194. Il écrit à Francy, en tournée dans les ports, pour le prier de placer chez quelque négociant maritime, Pelletier ou tel autre son neveu d'Epigné qu'il avait placé précédemment dans son imprimerie de Kehl. page 212. |
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Il serait intéressant de retrouver également les nombreux courriers échangés entre Pelletier-Dudoyer et Théveneau de Francy (mort en 1783). | ||
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