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- ses états de services - |
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d'après le lettre de Mme M.A. MENIER, conservateur Direction des archives de France - Archives Nationales - Section Outre-Mer à Gaëtan de Langlais, en date du 10 mars 1966 à Paris: "« J'ai trouvé un petit dossier de pièces déposées par lui, en voici l'énumération:" |
10. -Un acte sous-seing privé passé à Charleston le 10 juin 1795, constatant que le Citoyen Peltier était, à cette époque, officier sur le corsaire français « L'Egalité ».
3. -Marie-Etienne Peltier, natif de Nantes , âgé de 39 ans, taille 1mètre 75, a été embarqué comme capitaine sur le corsaire « L'aventure », le 12 frimaires an V (2 décembre 1796), selon certificat du sous-commissaire de la marine, chargé du service du port de Calais, du 25 Germinal an X (15 avril 1802). 1. -Marie-Etienne Peltier, commandant un corsaire a été fait prisonnier l'an V (1796/97), Certificat fait à Paris du sieur Nettement, ancien employé du ministère de la marine ayant rempli diverses missions pour les prisonniers de guerre français en Angleterre, du 2 floréals an X ( 22 avril 1802). 5. -Marie-Etienne Peltier de Nantes, s'est embarqué à Nantes le 12 brumaire an VI (2 novembre 1797), sur le corsaire le « Barbier de Séville », expédié pour la course et qu'il a été désarmé à Bayonne le 24 floréal suivant (13 mai 1798). D'après le rôle du bord, il était inscrit comme capitaine en second. Certificat du commissaire de la marine, chargé des détails de l'inscription maritime, du 2 germinal an X (23 mars 1802) fait à Nantes, (Archives de Nantes). |
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9. -Le 5 thermidors an VI (23 juillet 1798) - Lettre du ministre de la marine l'Amiral BRUIX au Citoyen Peltier, officier de marine, Hôtel du Portugal, maison du Mail à Paris, l'autorisant à commander « La Virginie », portant 18 canons, armée au port de Bayonne « en considération des talents et de la bravoure que vous avez montré dans le combat que vous avez engagé entre le corsaire "Le Barbier de Séville" que vous commandiez et le navire anglais " L'Elisa" de Liverpool qui a sauté à la suite de cette action » .
8. -Sainte Croix de Ténériffe, 11 pluviôse an VII (30 janvier 1799). Enregistrement d'un acte de vente entre le Citoyen Marie-Etienne Peltier, capitaine du corsaire le « Hussard », le citoyen Germain, consignataire de la prise américaine « La Caroline » et Monsieur James Barry. 7. -Cayenne, 15 floréal an VII (4 mai 1799). Ordre du citoyen Burnel, agent particulier du Directoire délégué dans la Guyane Française, au citoyen Peltier, au capitaine commandant le corsaire le « Hussard », de faire gréer et tenir prêt à mettre à la voile, la prise portugaise le « Phaéton » qu'il a amené en ce port. |
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6. -Certificat du gouvernement général de Surinam (Guyane Hollandaise, voisine de la Guyane Française) 10 août 1799, au capitaine Peltier, commandant le corsaire « Hussard ». Il refuse les secours proposés par Peltier.
4. -Certificat du sous-commissaire de la marine, attestant que le citoyen Marie-Etienne Peltier de Nantes, a commandé le « Hussard », le 12 frimaires an VII (2 décembre 1798) fait à Bayonne le 25 germinal an X (15 avril 1802), 5. -Germinal an X (avril 1802), certificat du maire de la ville de Nantes, attestant que Marie-Etienne Peltier, officier marin, a navigué pendant toute la durée de la dernière guerre sur différents bâtiments de la ville et s'est toujours conduit avec bravoure. Il demeurait à Nantes dans l'intervalle. |
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(Nous avons remis ces certificats dans l'ordre chronologique) | ||
Ces archives sont transférées aujourd'hui à Aix-en-Provence. |
Il est à noter que ses états de service s'inscrivent dans la période exacte de la Course à cette époque:
- Le 23 méssidore an III (10 août 1795) la Convention autorise la "Course". - La paix d'Amiens avec l'Angleterre (25 mars 1802) met fin à la course. A la reprise des hostilités les anglais occupent les îles d'Houat et Hoedic vont surveiller l'embouchure de la Loire, rendant très difficile toute sortie des corsaires. La course va se déplacer alors vers les Antilles, pour s'arrêter en 1814 et être abolie en 1856. (1) BRUIX Eustache, Ministre de la Marine en 1798, en 1799 il reprend la mer et tient 4 mois entre Brest et Toulon malgré la présence anglaise, puis il commande la flotte de Boulogne ; il avait les qualités pour succéder à l'Amiral Latouche-Tréville s'il n'était pas mort dépuisement en 1805. |
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